TITRE : Le doux parfum du scandaleTome 1 – Les sœurs MeiloxAUTEUR : Penny WATSON WEBBEDITIONS : VFB
Résumé
Mon avis
Je remercie les éditions VFB pour cette confiance qu’ils m’accordent depuis toutes ces années. C’est grâce à eux que j’ai pu découvrir Penny Watson Webb et quel plaisir que de retrouver sa plume dans ce nouveau roman. Une jolie romance historique…
L’auteure met en scène deux sœurs se ressemblant physiquement comme des jumelles mais aux caractères bien différents. Toutes deux sont très cultivées, aiment l’art sous toutes ses formes. Alors que l’aînée, Madeline, au fort caractère, trouve l’amour dans les bras de Valério, comte en Sicile, la cadette, Mélanie, bien plus discrète et timide, va vivre une sombre période dont la lumière qui la sortira de là, aura pour nom Victor, jeune avocat très prometteur.
Avec ce roman, Penny Watson Webb ne nous offre pas qu’une simple romance historique. L’intrigue y est prenante et les deux sœurs devront surmonter de dures épreuves pour parvenir à la vision d’un avenir serein. Elle se révèleront et se découvriront une force incroyable pour affronter ce qui les attend. On croise des personnages célèbres, le tout avec tant de naturel que je n’ai eu qu’à fermer les yeux pour les imaginer.
Une fois de plus, Penny a gagné son pari avec un texte délicieusement doux et fort à la fois. Ces personnages sont attachants et le contexte est extrêmement bien étudié pour plus de réalisme. La plume est toujours aussi agréable et légère à lire. Les phrases défilent et je ne me suis pas rendue compte du temps qui défilaient. Résultat, j’ai commencé ma lecture en fin d’après-midi pour la terminer le lendemain matin.
Pour conclure, j’ai adoré ma lecture et j’ai hâte de découvrir le tome 2. Aura-t-il pour sujet Mélanie et Madeline ou d’autres personnages que j’ai pu découvrir dans ce premier tome ? La cousine de Valério ? Henri, le peintre et cousin de Victor ? Ou un tout autre personnage ? Je suis très impatiente de le savoir…
Extrait
Comme piquée par une guêpe, elle se leva et fixa Victor de Radeval qui la regardait comme frappé par la foudre. Le temps sembla s’arrêter plusieurs secondes, les laissant seuls au milieu du décor familier de la galerie. De vives émotions passèrent de l’un à l’autre, comme des retrouvailles, comme une confrontation : mélange de joie, d’espérance et de peur teintée de colère pour Victor et de contrition pour Mélanie. Cet homme représentait son idéal masculin. Comment avouer à son idéal que l’on s’apprête à vendre son image pour quelques pièces et un toit ?
- C’est hors de question ! rugit le jeune avocat en fondant sur elle comme un aigle sur sa proie.
- Victor, souffla-t-elle avant de sombrer dans l’inconscience.
Heureusement le jeune avocat la retint avant qu’elle ne chute.
- Tu vas la faire fuir ! l’accusa Henri en le fusillant du regard. Qu’est-ce qui te prend ? Tu es fou, ma parole ?
- Je la connais, coupa le jeune avocat comme si cela pouvait clore la discussion.
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