Les Héritiers de Chicago - T1 - La morsure dans la peau

TITRE : Les Héritiers de Chicago

Tome 1 – La morsure dans la peau

AUTEUR : Chloé NEILL

EDITIONS : Milady

Résumé

Les vampires de Chicago sont de retour, avec la suite des aventures de Merit et de sa fille ! Bon sang ne saurait mentir...

Elisa Sullivan est la seule enfant vampire au monde. Ce qui n’a pas que des avantages... La magie qui a permis sa naissance a fait d’elle la dépositaire d’un lourd secret. Seul son ami Connor Keene, fils de l’Alpha de la Meute des Grandes Plaines, est au courant. Mais elle est une vampire, fille d’un Maître et d’une Sentinelle, et lui l’héritier et futur chef de la meute. Lorsque l’assassinat d’un diplomate ravive de vieilles querelles, Elisa et Connor devront choisir entre l’amour et la famille, entre l’honneur et le devoir, avant que Chicago ne disparaisse à jamais.

Mon avis

Étant une grande fan des Vampires de Chicago, dès que j’ai su qu’une suite avec la nouvelle génération allait paraître, je l’ai mise de suite dans ma PAL. Et une de mes amies me l’a offert pour mon anniversaire. J’ai profité de mes vacances pour dévorer ce premier tome qui promet un récit tout autant intriguant et passionnant que l’intrigue qui a mis Merit et Ethan en avant. 

Les Héritiers de Chicago met en scène Elisa Sullivan, la fille miracle de Mérit et d’Ethan qui a passé quatre années à Paris au sein de la Maison Dumas. En Europe, les maisons se livrent une bataille sanglante et pour ramener la paix, un sommet est organisé à Chicago. Revenue au pays afin d’assurer la protection des membres de la maison parisienne, elle retrouve ses parents, ses amis, mais aussi ses démons intérieurs qu’elle a voulu fuir. Suite à un meurtre d’un diplomate, un membre de la meute est accusé. Elisa et Connor, le fils Keene, vont tout faire pour le disculper et mettre de côté leurs mésententes de leur enfance et adolescence. Seulement, les années passées, ce sont deux adultes qui se retrouvent. Entre autre l’intrigue de la paix désirée en Europe, le meurtre d’un vampire, on découvre un autre mystère plus profond concernant Elisa et je pense que ce sera un gros fil conducteur de cette série. 

J’ai adoré retrouvé la plume de Chloé Neill et plus encore les personnages des Vampires de Chicago. Certes, Ethan et Mérit ne sont plus au centre de l’action, mais l’univers ne change pas et l’intrigue tout aussi présente. Dans Elisa, on retrouve un mélange de ses parents et la fougue sexy de Connor ajoute du peps. Ajoutons Lulu, la fille de Catcher et de Mallory qui sont juste évoqués (et j’attends de les retrouver dans un prochain tome), et nous avons un joli trio que j’espère revoir souvent. La Maison Cadogan se situe une nouvelle fois au milieu d’une tempête surnaturelle qui n’a pas fini de faire des ravages. 

Ce premier tome est super ! Je me suis régalée et j’ai hâte de découvrir la suite. Je craignais retrouver une répétition des Vampires de Chicago, mais les Héritiers s’annoncent à la fois différents et familiers. Bref, un coup de cœur énorme et une impatience d’avoir le second tome entre les mains dès sa sortie !

Extrait

Les quatre dernières années avaient réussi à Connor Keene.

Il avait la carrure de son père et le teint de sa mère. Ses cheveux ondulés étaient presque noirs et juste assez longs pour encadrer ses yeux d’un bleu printanier. Ses sourcils étaient épais et sa mâchoire, forte. Son menton carré était fendu d’une fossette. Ses lèvres étaient charnues et portaient souvent un sourire. Son nez était droit, avec sur l’arête une petite cicatrice héritée d’une bagarre au lycée.

Il était beau à tomber, personne ne pouvait le nier. Mais aussi arrogant à mourir. Tellement sûr de son rang, car il avait décidé qu’il serait le successeur de son père à la tête de la Meute, au mépris de tous les autres prétendants. Et tellement inconscient, car il était métamorphe. Il avait toujours eu le don de me rendre folle. C’était du poil à gratter fait homme. Et comme nos parents étaient amis, il était venu me déranger bien trop souvent à Cadogan. 

Il avait encore grandi, et ses épaules s’étaient élargies. Ses muscles étaient saillants, bien mis en valeur par un pantalon gris tout simple, et le veston de la même couleur qu’il avait passé par-dessus sa chemise blanche. Ses bras puissants étaient dévoilés par des manches roulées au coude.

Sa posture aussi avait changé. Terminé l’allure avachie de grand adolescent dégingandé. Il dégageait de l’assurance, de la force et une grande présence.

Ce n’était plus le petit garçon qui avait volé mon épée.

C’était un homme à la porte du pouvoir.

Alors, je me préparai au combat.