Le jeu de la Mort

TITRE : Le jeu de la Mort

AUTEUR : David ALMOND 

EDITION : Scripto GALLIMARD Jeunesse

Résumé 

"Ils croyaient que nous avions disparu et ils se trompaient. Ils nous croyaient morts et ils se trompaient. Nous sommes passés ensemble des anciennes ténèbres à une vallée étincelante où le soleil nous inonda. Le monde entier, couvert de glace et de neige, étincelait... Qui aurait pu penser que nous marcherions ensemble avec autant de joie, après ce que nous avions vécu ? Tout avait commencé par un jeu..."

Sur la lande, Kit rencontre Askew, qui va l'entraîner dans les profondeurs d'anciennes mines de charbon et l'initier au Jeu de la Mort. Ensemble, ils vont rencontrer les fantômes de leurs ancêtres. Kit commence à défier la mort... et la vie... Jusqu'où les mènera cette expérience qui va se révéler dangereuse ?

Mon avis 

Lorsque j'ai pris ce livre dans le rayon Jeunesse de ma médiathèque, j'ai cru que j'avais entre les mains une sorte de thriller jeunesse avec un soupçon de paranormal... Erreur ! J'ai lu une oeuvre littéraire pure et simple. Une très belle histoire d'amitié entre deux jeunes garçons de treize ans et une histoire d'amour entre un grand-père et son petit fils.

David Almond sait entretenir le mystérieux dans son récit. Kit voit-il réellement les fantômes des enfants ensevelis dans les mines des dizaines d'années plus tôt ? Askew est-il aussi dangereux qu'il en a l'air ou bien juste un gamin paumé dont le père alcoolique ne cesse de le battre ? Puis vint le grand-père de Kit qui a des absences de plus en plus longues et qui en rit en disant qu'il est parti danser avec les fées... Il tente de transmettre à son petit-fils son histoire de mineur et ce dernier écrit de très belles histoires pour son âges, histoires illustrées à la perfection par Askew qui a un coup de crayon formidable. Voilà ce que j'ai retenu et étrangement ce n'est pas Le Jeu de la Mort en lui-même qui m'est resté gravé dans l'esprit...

Question principale que je me suis posée : Quel lien y a-t-il réellement entre John Askew, treize ans, et Christopher Watson, treize ans, si ce n'est leurs ancêtres homologues morts au même âge à la mine ? 

Je ne dirais que j'ai flashé sur ce roman mais je reconnais l'écriture originale et entrainante de l'auteur ainsi que l'histoire attachante qui s'en découle. Je ne regrette pas de l'avoir lu et pensez à être attentif aux histoires du passé que vous content vos grands-parents...