TITRE : Héritage Captif
AUTEUR : Olivia BILLINGTON
EDITIONS : Nats Editions
Résumé
Comme toutes les femmes de sa famille, Mélina est une sorcière. Brutalement privée de ses trois tantes lors d’un incendie, elle est la seule à savoir qu’il ne s’agit pas d’un accident.
Décidée à découvrir la vérité, elle utilise son don de perception et tente d'extraire les souvenirs ancrés dans les objets des défuntes.
L’enquête s’annonce difficile, car Mélina doit taire sa véritable nature... À moins qu’elle ne puisse se fier à Valentin, ce jeune homme qui s'immisce bien malgré elle dans sa vie - hasard, destin ?
Parviendra-t-elle à trouver les réponses sans dévoiler son secret ?
Mon avis
Je remercie Nats Editions pour ce service presse. La
couverture et le quatrième de couverture m’avaient fait de l’œil et impossible
de résister !
L’auteur met en scène la jeune Mélina qui vient de vivre
un drame familial : le décès brutal de ses trois tantes. On apprend
rapidement que les femmes de la famille sont toutes des sorcières. Seulement
avec la mort de Cornélia, Philomène et Lucinda, Mélina se retrouve seule sur le
plan sorcellerie puisque son père, frère ainé des trois femmes, et sa mère
n’ont aucun pouvoir. De plus, on découvre qu’il ne s’agit pas de décès
accidentels, mais de meurtres, que Mélina a maquillé afin d’éviter les
interrogations de la police. D’autre part, on fait connaissance avec Valentin,
joueur malheureux de poker ayant perdu son emploi, qui a la mauvaise idée de
dévaliser la demeure des trois sœurs afin de rembourser sa dette. Les deux
jeunes gens vont lier d’amitié, des sentiments qui vont se développer…
L’intrigue de ce récit est très prenante. On cherche à
découvrir en même temps que Mélina qui est responsable de la mort de ses trois
tantes. L’auteur nous dévoile principalement des pans du passé de Cornélia qui
était la marraine de la jeune femme. On saisit le lien fort qui les unissait…
D’autre part, on prend part des interrogations de Valentin qui se doute bien
que son amie lui cache des secrets capitaux. Les parents de Mélina m’ont apparu
très froids, distants et, si on comprend un peu les raisons du père, j’avoue
que la mère est demeurée un vrai mystère ! Enfin, il y a la meilleure amie
de l’héroïne, Aude, un soutien inconditionnel. Seulement, on ne sait finalement
pas beaucoup de choses à son propos. Finalement, j’ai trouvé Valentin et Mélina
attachants, toutefois, j’avoue avoir eu un faible pour Cornélia. J’apprécierai
beaucoup de lire un roman sur elle.
Si j’ai bien apprécié l’histoire dans son ensemble, le
côté « enquête », celui de retour dans le passé et le thème de
sorcellerie, il m’a manqué un peu de développement. Par exemple sur le monde de
la sorcellerie en lui-même (mise à part une apparition, on n’en apprend peu) ou
sur les tantes (surtout les jumelles Philomène et Lucinda). Certes, Mélina
semble peu au courant, mais j’espérais que son enquête l’amène vers plus de
réponses. Concernant la fin du texte, je ne m’attendais pas du tout à ça et ce
fut une très bonne surprise.
La plume de l’auteur est fluide, simple, maîtrisée et on se laisse
porter par le texte sans difficulté. Il y a eu juste quelques passages où le changement de narration m’a paru étrange. Il est vrai que j'apprécie qu'il soit identique du début à la fin !
Ce roman fut intéressant, une découverte agréable et le récit prenant. C’est le second livre d’Olivia Billington que je découvre et son imagination est vraiment surprenante tout comme les conclusions qu’elle offre !
Ce roman fut intéressant, une découverte agréable et le récit prenant. C’est le second livre d’Olivia Billington que je découvre et son imagination est vraiment surprenante tout comme les conclusions qu’elle offre !
Extrait
Après avoir fermé la porte, je la verrouille. Qui est ce
type ? Certainement pas un journaliste : j’ai bien senti l’hésitation
dans sa réponse. Je me poste à la fenêtre et le guette. Il a l’air indécis, je
me demande ce qu’il attend. Enfin, il part. Je le regarde s’éloigner jusqu’à ce
qu’il disparaisse. L’écho de son pot d’échappement s’est tu.
Malgré son physique avantageux – métis, avec une peau
chocolatée comme je les aime, et bien bâti, cheveux noirs un rien trop longs,
qui rebiquaient un peu dans la nuque -, je ne lui accorde pas plus de deux
minutes d’attention, puis je me dirige vers le séjour : je n’ai pas que ça
à faire. Si je me laisse aller à penser, la tristesse va refaire irruption, et
je ne pourrai m’en défaire.
D’une main un peu tremblante, je prends la robe rouge de
Cornélia.
Un coup en plein cœur.
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