A comme Association Tome 2, Les limites obscures de la magie

TITRE : A comme Association
Tome 2, Les limites obscures de la magie
AUTEUR : Pierre BOTTERO
EDITIONS : Gallimard Jeunesse/Rageot Editeur

CHRONIQUE : A comme Association, tome 1

Résumé

Elle s'appelle Ombe, habite à Paris et adore la moto. Elle a aussi l'incroyable pouvoir d'être incassable ou presque. C'est pourquoi L'Association l'a recrutée comme agent stagiaire. Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués comme top model mais aussi en neutralisant une bande de gobelins. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L'Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer la tête la première, Ombe l'incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire.

Mon avis

Me voici à la découverte du tome 2 de cette saga, écrit cette fois-ci par Pierre Bottero. Erik L’Homme et Pierre Bottero sont deux auteurs francophones complémentaires. Ils ont formé une association détonante. Quelle tristesse que Pierre nous ait quitté avant la fin de ce projet fabuleux !

Tout comme le premier tome, la couverture attire l’œil ; conçue dans le même style avec un pentacle mais de couleur verte. Nous rencontrons Ombe, une jeune femme de 18 ans, rebelle sur les bords et agent stagiaire à l’Association. Elle possède certains talents comme le fait qu’elle parait taillé dans le roc (impossible de la blesser gravement) et parle plusieurs langues… Mais ce que j’adore chez elle, c’est son franc-parler et… sa moto !

Dans le récit, on croise Jasper… et ce de façon originale car nous assistons à certaines scènes déjà vues dans le premier tome mais cette fois-ci du point de vue d’Ombe. Ainsi on assimile certains détails qui auraient pu nous échapper ou mal compris. Les caractères diamétralement opposés des deux jeunes gens me font m’interroger sur la suite des évènements. Car étrangement, ils sont fascinés l’un par l’autre.

A comme Association est une saga faite pour les ados tant par la qualité de l’écriture que par la longueur du l’œuvre. C’est une lecture rapide et agréable dans un monde fantastique où vivent des créatures parmi les humains…

Extrait

« Presque incassable.
Quand je percute le mur du préau, j’ai le douloureux sentiment que j’ai atteint les limites de l’adverbe « presque ».
Le choc est en effet si violent que plusieurs parties essentielles de mon corps, dont mes bras, mes jambes, mes vertèbres et mes côtes, réclament aussitôt leur autonomie. Une autonomie que mon cerveau, occupé à inventer l’adjectif brouillardeux, envisage de leur accorder, histoire d’avoir la paix.
J’accepte de glisser au sol tout en refusant de glisser dans l’inconscience et, pour faire bonne mesure, je glisse la main dans ma poche. Le contact de mon téléphone – ouf, il n’est pas cassé – rend de la cohésion à mes organes et de la cohérence à mon esprit.
Je compose le numéro de Jasper d’un doigt que l’urgence rend fébrile. Il décroche à la troisième sonnerie, ce qui laisse le temps à l’Elémentaire de franchir la moitié de la distance qui le sépare du lycée. »