TITRE : Les lutins urbains
Tome 4 – Le péril du Groumf
AUTEUR : Renaud MARHIC
EDITIONS : P’TIT LOUIS
Résumé
On les croyait disparus à jamais, chassés de nos contrées par la modernité.
Erreur ! On peut bien avoir construit des villes à la campagne,
les lutins se sont faits urbains !
Et ils n’ont rien perdu de leurs pouvoirs d’agaceries, tracasseries,
et espiègleries…
On a volé le jouet préféré du pacha-héritier ! C’est en visite dans la Grosse Cité que le jeune prince du Pépettochistan a été dévalisé. Du coup, son père menace de déclencher la 3e Guerre mondiale si le responsable n’est pas retrouvé…
Voilà un travail pour Gustave Flicman. Car selon les autorités, aucun doute : encore un coup des Lutins Urbains ! De retour à l’Université d’Onirie, c’est pourtant un tout autre voleur que notre héros découvre…
L’étrange coupable et son complice, Le Troll, ne tardent pas à quitter la ville. En voiture Simone ! Gustave décide de suivre le duo. Il ne sait pas que l’attend le plus fou, le plus périlleux des voyages qu’il n’ait jamais imaginé…
Mon avis
Je remercie Renaud Marhic, alias le petit reporter de l’imaginaire, pour sa confiance renouvelée en l’envoi du quatrième tome de ces petits lutins qui donnent du fil a retordre à ce pauvre Gustave Flicman.
Dans Le péril du Groumf, j’ai retrouvé les mêmes ingrédients que dans les tomes précédents : de l’humour, des situations cocasses, des interruptions de l’auteur « psiiiiitesques » (mot inventé de mon cru), de l’imaginaire qui mèneront petits et grands dans une aventure rocambolesque. Notre policier étant entré au service de sécurité du Président suite à ses services (voir tome 3), se retrouve avec une bien étrange créature, un Groumf, qui a volé le doudou du « pacha-héritier ». La mission de Gustave : récupérer le doudou ! Aidé du Professeur B et de sa fidèle Loligoth, notre policier préféré – entre deux coups de téléphone de sa mère et ses sœurs, et de son ancien supérieur – va faire d’étonnantes rencontres tout en ne lâchant pas d’une semelle le Groumf et son acolyte, le Troll (oui, celui dont les pieds dégagent une odeur pestilentielle). Pauvre Gustave ! On en vient presque à le plaindre !
Les Lutins Urbains est vraiment une série très sympa pour les jeunes lecteurs. Les termes employés et les allusions aux marques sont autant d’ingrédients qui font que cette œuvre est originale et intéressante (même addictive pour les gros lecteurs). Les illustrations sympas ajoutent une touche qui plait aux jeunes. L’auteur a crée un univers de toute pièce, marrant, étonnant et détonnant, peuplé de créatures imaginaires qui n’apparaissent que si on croit en leur existence. Pour petits et grands, garçons et filles, Les lutins Urbains sont une lecture pour nos jeunes et moins jeunes qui détend et fait rire. Que va donc nous inventer ce cher reporter de l’Imaginaire pour le tome 5 ?
Extrait
Des cris de Peaux-Rouges retentirent dans son dos.
Gustave se retourna. Les mères en furie surgissaient du restaurant, propulsant devant elles quelques employés masculins armés de fourchettes à rôti, d’écumoires, et de couteaux de cuisine.
- En voilà un ! Attrapons-le ! vociféra une femme qui semblait mener le groupe et dont le maquillage évoquait des peintures de guerre.
(Se pouvait-il que l’on parle de lui ? s’interrogea le jeune policier.)
- Ligotons-le au poteau de torture ! s’échauffa une autre.
(Gustave réalisa qu’il s’était arrêté près d’un grand totem en toc sur lequel était affichée la carte du restaurant…)
- Je le ramènerais par les cheveux s’il le faut ! fit encore la meneuse.
Il décampa vers la droite, les mères hurlantes aussitôt à ses trousses.
Débouchant de la gauche du bâtiment, les deux créatures arrivaient sans se presser.
- Oh ! Groumf, regarde… toutes ces squaws qui ont rejoint le pow-pow…
- Z’ont l’air en colère… On a bien fait d’sortir par les cuisines…
Le poilu était coiffé d’un large sombrero. Sur sa poitrine, deux chapelets de saucisses se croisaient pareils à des cartouchières. Près de lui, Le Troll apparaissait dans le costume noir brodé d’argent des musiciens mexicains mariachi. Il tenait dans ses bras un jambon gros comme une mandoline.
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