TITRE : L'Ange de Mai
AUTEUR : Julie Hearn
EDITIONS : Black Moon - Hachette
Résumé
Printemps 1645. Nell peut voir les farfadets et parler aux fées. Grâce à sa grand-mère, elle sait aussi les secrets des remèdes qui soignent les villageois. Mais quand une accusation de sorcellerie est lancée, ces derniers oublient vite les services rendus par la jeune guérisseuse... Les filles du pasteur, surtout : sous la beauté de Grace se cache une âme retorse, quant à Patience... est-elle aussi idiote qu'elle en a l'air ? Nell va comprendre à ses dépens que les machinations des hommes sont parfois bien plus cruelles que celles du Diable.
Mon avis
Le titre est accrocheur, la couverture avec cette jeune fille est attirante mais le résumé laisse perplexe. Est-ce un roman fantastique ? Après lecture, hormis la présence des farfadets et des fées, je dirais qu'il s'agit d'un roman ayant pour thème l'histoire et surtout celle du peuple dans cette Angleterre du XVIIème siècle. Mais je le laisserai dans la catégorie fantastique... La peur du Diable a souvent été la cause d'horreur : torture, excécution, buchet... Et le DIable était présent dans toute chose inconnue, dans tout savoir inconnu et surtout Le Diable était une excuse valable pour expliquer certains méfaits.
La lecture de ce livre a été rapide. Au début j'ai été très surprise par le style de l'écriture, un peu païenne. J'ai aimé le thème qui mêle l'histoire et un peu de fantastique. Le narrateur, extérieur au roman, nous explique tout. Mais son récit est interrompu par les confessions de la fille cadette du pasteur, Patience. Au début, Patience nous fait pitié. A la fin, j'aurais eu envie de la gifler ! Finalement, elle mérite le sort qu'il lui arrive.
Le récit suit surtout Nell, petite-fille de guérisseuse qui apprend afin de prendre la suite de sa grand-mère. Nell a du caractère. C'est une fille impulsive mais loin d'être naïve. J'ai beaucoup aimé ce personnage et j'aurais espéré connaitre un jour, quelle a été sa vie après les évènements....
Enfin nous avons des personnages secondaires mais capitaux : les farfadets qui derrière leurs apparences grossières peuvent se trouver être "gentils", les fées qui elles ne sont pas si gentilles que ça mais savent être reconnaissantes, la poulette qui m'a bien fait rire, et les parents Bramlow qui prouvent que les petites gents ne sont pas tous stupides au point de suivre aveuglément les dires des hommes de Dieu.
Au final, je dirais que ce roman est une très belle histoire à laquelle j'ai pris plaisir.
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