TITRE : Blood of Eden
Tome 3 - Forever Humaine
AUTEUR : Julie KAGAWA
EDITIONS : Darkiss
Résumé
Humaine ou monstre ?
Dans un monde dévasté, où la vie semble ne plus avoir de valeur et où les alliances se défont aussi vite qu’elles se concluent, Allie affronte ses jours les plus sombres. Elle va devoir atteindre la Cité d’Eden, seul refuge qui lui reste, alors que Sarren, son ennemi juré, a semé le chaos sur la route qui y conduit. Pour réussir, et sauver les Humains d’Eden, Allie n’a qu’une arme : laisser parler son côté vampire et se lancer dans une chasse impitoyable. En nourrissant l’espoir qu’elle ne finira pas seule sur cette Terre…
Mon avis
Ce dernier tome de la saga Blood of Eden a été savouré… J’ai apprécié chaque mot, chaque ligne, chaque rebondissement ! Julie KAGAWA est une auteure à suivre et je pense me lancer prochainement dans sa nouvelle saga Talon.
Avant toute chose, un petit mot sur la couverture. J’ai été assez surprise de ne pas voir le visage d’Allie sur ce troisième tome comme sur les deux premiers. Au final, je trouve que ce concept aurait pu être attribué aux deux premiers volumes. On y voit au premier coup d’œil l’univers sombre et sanglant de ce récit.
Nous retrouvons Allie dévastée par le chagrin avec un puissant désir de vengeance, tel qu’elle faillira devenir le monstre qu’elle se refusait d’être. A ses côtés, son frère de sang, Jackal, toujours aussi « agréable » et démoniaque, et Kanin, leur maître vampire, calme et posé en toutes circonstances. Etrangement, dans ce tome, Jackal semble plus humain que Kanin. Le roi des pillards n’est pas un saint mais ce sont justement ses réactions virulentes, sa violence quotidienne qui le rende ainsi à mes yeux. Kanin est si effacé, posé qu’il m’apparaît comme un saint robotisé ! Les seules émotions qu’il laissera transparaitre seront celles de la fin.
Ce dernier tome est celui de la survie, de l’espoir mais aussi de l’enfer et de l’horreur perpétré par un vampire fou Sarren. Nous avons fait connaissance avec Sarren dans le tome 2 et je dois dire qu’il est difficile de lui jeter la première pierre au vu de son passé. Certes c’est un monstre à l’état brut et les horreurs qu’il commet ne sont pas excusables, mais il y a une raison à sa folie meurtrière. Son désir ultime est de propager un super-virus qui annihilera tout espoir et toute vie sur Terre, déjà bien éprouvée avec la catastrophe du Poumon Rouge.
Ce qui est surprenant dans ce récit, c’est que ce sont des vampires, ces monstres assoiffés de sang tuant ou parquant les humains comme du bétail, n’ayant aucun respect pour la vie en elle-même, qui mettront leurs vies en péril pour sauver le monde et le genre humain. Car nos héros ne sont pas des innocents et totalement inoffensifs ! Ils sont très dangereux même s’ils savent plus ou moins se contrôler…
La fin de cette trilogie me fait espérer une suite, ou tout du moins à me l’imaginer. Ce monde dévasté présenté tout au long de ce récit est une source intarissable de récits pour l’imagination de tous. Mais comme dit le sage Kanin :
« Si j’ai appris une chose après des siècles à observer les humains, (…), c’est bien leur entêtement et leu indomptable volonté de rester envie. En tant qu’espèce, il est quasiment impossible de les éliminer totalement. Ils ont survécu au Poumon Rouge. Ils ont survécu au fléau des enragés. Certes, beaucoup d’entre eux vivent dans des cités vampire, asservis et ignorant tout du temps d’avant, mais il en existe des petites populations en dehors des territoires des Princes. Des groupes d’humains qui vivent libres. »
Cette phrase me donne l’espoir qu’Allie et les siens arriveront un jour à trouver la paix. En tous les cas j’ai pris un très grand plaisir à lire ses débuts de vie de vampire…
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