TITRE : Blanche et le vampire de Paris
AUTEUR : Hervé Jubert
EDITIONS : Albin Michel Wiz
Résumé
Janvier 1873. Paris bruisse de la rumeur étrange qu'un vampire sévit dans la ville. Le commissaire Gaston Loiseau est sur les dents. Un dénommé Philémon de Saint-Auban est retrouvé vidé de son sang, une sangsue posée sur son cadavre. Blanche, la nièce de Loiseau, va sans le savoir mener la même enquête que son oncle. En effet, une jeune blanchisseuse illettrée - Camille - lui demande de lire pour elle un billet qui lui est adressé.
Il est signé Philémon de Saint-Auban... qu'elle assure ne pas connaître. Blanche se lance dans une dangereuse aventure où tout le monde cultive le secret...
Mon avis
Je connaissais déjà la plume d’Hervé Jubert. Et plusieurs années plus tard, je plonge dans une autre de ses œuvres. Je trouvais intéressant l’idée d’une jeune femme, curieuse, apprenti détective, tout juste mariée en cette fin du XIXème siècle. Rien que dans le titre, j’ai senti un appel au mystère (confirmé avec la couverture au jeu mi-ombre mi-lumière) mais j’ai su aussi qu’il n’y aurait pas de fantastique…
J’avoue avoir eu du mal à me plonger dans cette lecture. Mais je ne remets pas en cause ni le récit ni l’écriture mais plutôt mon état d’esprit. Je venais de terminer un fabuleux livre, un réel coup de cœur et j’ai eu de la difficulté à me remettre dans la lecture. Etrange non ? Ou peut-être pas tant que ça. Quoiqu’il en soit, en sus de ma « difficulté » à surmonter, je me suis aperçue que Blanche et le vampire de Paris est le 3ème tome d’une série du Blanche. Cela ne m’a guère gêné dans ma lecture. Ce tome, comme les précédents, met en scène un mystère, un crime à résoudre, une enquête menée par Blanche mais aussi par son oncle le commissaire Gaston Loiseau. Je m’attendais à une collaboration étroite entre Blanche et Loiseau mais ce ne fut pas le cas… A vrai dire, tout ce que à quoi je m’attendais, n’est pas arrivé. Et d’une certaine façon, tant mieux, car cela m’a permis de m’accrocher à ma lecture afin d’étancher ma soif de curiosité. Quant à la fin, j’avoue qu’elle a été une pure mais bonne surprise !
C’est un bon roman « jeunesse » pour ceux et celles qui aiment les enquêtes policières mais en ce qui me concerne, ça sera sans plus. Même si la plume d’Hervé Jubert est de belle qualité avec des descriptions qui nous permettent de facilement se sentir dans le Paris de 1873, je ne pense pas lire une autre histoire de Blanche. Mais cela de m’empêchera pas de me replonger dans un roman d’Hervé Jubert.
Extrait
Loiseau ne vit aucune blessure christique mais, en se tordant et en se penchant, deux marques au niveau du cou. Un corps mou et noir s’accrochait au nombril du crucifié. Il descendit l’échelle et s’alluma un cigare. Léo prit le relais, constata de visu les évidences. Lorsqu’il se retourna, Loiseau n’était plus là.
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